Comme tous les distributeurs du pays, les Services techniques suivent de près la situation internationale et son impact sur l’approvisionnement en gaz et sur ses prix.
La guerre en Ukraine a bien évidement des conséquences sur l’ensemble des filières énergétiques. Il convient de mentionner que depuis le début du conflit en Ukraine, les livraisons de gaz russe n’ont pas cessé et que dans le même temps, les livraisons de gaz naturel liquide (GNL) par bateau ont sensiblement augmenté. Le GNL joue aujourd’hui un rôle essentiel puisque cette filière permet d’acheter du gaz dans les régions du monde les plus diverses. L’Union européenne, qui cherche à réduire sa dépendance face à la Russie, dispose actuellement d’une quarantaine de terminaux méthaniers grâce auxquels le gaz naturel liquéfié peut être injecté dans le réseau européen.
La Suisse, qui se trouve au milieu des réseaux de transport européens est dans une situation favorable, qui lui permet de s’approvisionner tant au Nord qu’au Sud de l’Europe ainsi qu’à l’Ouest. Nous avons donc accès tant au gaz européen qu’au GNL du monde entier.
Si l’approvisionnement 2022 est d’ores et déjà couvert, la branche gazière travaille actuellement à compléter ses commandes pour l’hiver prochain. Elle a du reste reçu l’autorisation du Conseil fédéral pour agir de concert afin d’être plus efficace, sans craindre des accusations d’entente cartellaire.
Selon les informations reçues le 15 mars 2022 de notre fournisseur, les prix annoncés le 24 janvier 2022, avant le début du conflit en Ukraine, et répercutés dans les tarifs 2022 des Services techniques sont toujours d’actualité. Une nouvelle augmentation des prix à court terme n’est pour l’heure pas à craindre.