Services techniques ville de Saint-Imier

Energie de chauffage et de processus

Le réseau de distribution de gaz géré par les Services techniques de Saint-Imier est alimenté par un gazoduc de haute pression (5 bar) provenant de la Chaux-de-Fonds. La zone de desserte du réseau comprend la commune de Saint-Imier, les quartiers Nord de Villeret ainsi que plusieurs institutions le long du gazoduc, à Sonvilier et Renan notamment. Environ 40% des bâtiments de la zone urbaine de Saint-Imier sont raccordés au réseau. La consommation annuelle est de l’ordre de 39 millions de kWh, ce qui correspond à 3.9 millions de litres de mazout environ.

Visuel STSI Gaz

Le gaz consommé en Suisse provient à raison de quelque 60% de pays de l’UE et de Norvège. Une part de 35% est extraite en Russie et le reste provient de différentes régions du monde.

La Suisse achète son gaz d’une part dans le cadre de contrats d’importation à long terme et d'autre part sur les places de négoce et les bourses européennes. Ces dernières gagnent en importance pour les achats de gaz . L’industrie gazière suisse a conclu des contrats à long terme avec de gros fournisseurs et producteurs situés en Allemagne, aux Pays-Bas, en France et en Italie, qui disposent de grandes capacités de stockages souterrains.

Depuis le 1er janvier 2018, quatre tarifs sont en vigueur pour facturer le gaz utilisé pour le chauffage; un tarif est destiné à la cuisson. Les tarifs en vigueur actuellement sont disponibles sous la rubrique Téléchargements ci-contre.

Pour les clients qui possèdent deux systèmes de chauffage et qui peuvent se déconnecter temporairement en cas de demande des Services techniques (clients interruptibles), leur apport dans la gestion du réseau en période de grands froids est mieux valorisée. Enfin, si les clients consommant moins de 100'000 KWh par an continuent de payer un abonnement mensuel, ceux qui dépassent cette limite se voient facturer une taxe sur la puissance installée de leur chaudière.

Contrairement à l’ancien gaz de ville, le gaz n’est pas toxique. Il est naturellement inodore. Pour qu’une éventuelle fuite puisse être détectée immédiatement, il est enrichi artificiellement de l’odeur typique du gaz. Le gaz est plus léger que l’air et s’évapore par conséquent très vite, contrairement au gaz liquide (le propane, ou «camping gaz»), que l’on trouve dans le commerce conditionné en bonbonnes caractéristiques. Les travaux sur les installations de gaz et l’installation des appareils à gaz sont réservés à des spécialistes dûment formés et possédant une autorisation d’installer. La construction et l’exploitation des conduites de gaz et des installations annexes sont régies par des lois, ordonnances et directives techniques très sévères.

Le Domaine du gaz des Services techniques de Saint-Imier comprend 5 collaborateurs techniques partagés avec le Domaine de l’eau. Le réseau de distribution a une longueur de plus de 30 km constitué de conduite en polyéthylène et en fonte.

Les Services techniques sont titulaire d’une autorisation d’exploiter un réseau de gaz, délivrée par le Canton de Berne suite à des audits de l’ITIGS (Inspection Technique de l’Industrie Gazière Suisse) et de la SSIGE (Société Suisse de l’Industrie du Gaz et des Eaux)

L’histoire du gaz à Saint-Imier a connu plusieurs «âges d’or» entrecoupés de périodes plus difficiles. La première production obtenue à partir du craquage du charbon a débuté en 1860, avec pour but l’éclairage public.

Dès 1902, le développement de l’usage du gaz de ville pour la cuisson et le chauffage a permis d’étendre le réseau dans les villages voisins. Lors de la crise pétrolière de 1976, le réseau de 16 km de conduites et les 565 branchements fournissaient une consommation totale annuelle de 2GWh. La technologie du gaz de ville étant à bout de souffle, la commune de Saint-Imier s’est alors tournée vers le gaz naturel.

La construction du gazoduc reliant Altavilla (Fribourg) à la Chaux de Fonds qui a été terminée en 1981 a mis le gaz aux portes de Saint-Imier. Après plusieurs études, la population imérienne accepta la même année un important crédit pour adapter son réseau. Dès lors de nombreux chantiers de rénovation ont conduit à une refonte totale de ce dernier et au changement de nombreuses conduites (plus de 50%de fuites avant les travaux).

En 1984, les ventes de gaz s’élevaient déjà à 15.5GWh. Après ces transformations, le service du gaz a atteint sa vitesse de croisière avec l’augmentation régulière de sa clientèle et des quantités de gaz fournies (39 GWh en 2018).

Ce site utilise des cookies à des fins de statistiques, d’optimisation et de marketing ciblé. En poursuivant votre visite sur cette page, vous acceptez l’utilisation des cookies aux fins énoncées ci-dessus. En savoir plus.