L’eau potable distribuée à Saint-Imier et dans les environs a passé tous les tests qualitatifs en 2021. Aucun prélèvement n’a été contesté.
La qualité de l’eau distribuée par les Services techniques de Saint-Imier fait l’objet d’une surveillance de plus en plus pointue sur l’ensemble du processus de production, de transport et de distribution. Plusieurs paramètres physicochimiques sont mesurés en continu dans l’eau brute de chaque ressource en eau, soit les sources de la Raissette et du Torrent ainsi que le puits des Sauges.
Cette première ligne de surveillance permet d’adapter le traitement de l’eau. Plusieurs paramètres sensibles sont également analysés dans l’eau brute, tels que les polluants d’origine industrielle, les micropolluants (résidus de médicament par exemple) et les pesticides comme le déjà trop célèbre chlorothalonil et ses produits de dégradation.
A ce jour, il convient de souligner que ces substances n’ont jamais été mises en évidence dans l’eau imérienne, malgré des analyses répétées, réalisées tant par les Services techniques dans le cadre de leur procédure d’autocontrôle que par le laboratoire cantonal. Ce dernier effectue deux analyses chimiques complètes par année à la source de la Raissette et contrôle aléatoirement le réseau de distribution.
Enfin, plus de 150 analyses bactériologiques sont réalisées annuellement dans le réseau de distribution dans des secteurs sensibles déterminés par une analyse de risques. Les points d’alimentation voisins des communes de Renan, Sonvilier, Cormoret, Courtelary et Villeret ainsi que des syndicats des eaux de Chasseral et du Sergent sont également analysés sur une base mensuelle ou trimestrielle.
En 2021, aucun prélèvement n’a été contesté. L’ensemble des analyses était dans les normes de potabilité. (cm)